Quand on traine sur la toile à la recherche de bon sujets ou bons plans, il arrive de tomber soit sur
un article écrit par sa pote Nana dans madame Figaro.fr, ou alors sur tout un sujet
sur les filles tatouées dans Glamour, avec en page 20/36,
Aude (créatrice et graphiste) qui parle entre autre, d'une œuvre de
Guy, qui est également le coupable de quelques encrages colorés sur le bras de votre rédactrice.
Démocratisation de l'Art du tatouage, mode, tendance, on voit certes beaucoup plus de tatouages dans la rue, mais on en parle surtout dans les milieux artistiques.
"
C’est un fait, le tatouage s’est démocratisé et les branchés affichent joyeusement des bras noircis de dessins et de sentences en italique. A
lors que l’on pourrait se demander si le côté transgressif des tatoos ne s’est pas dilué dans la tendance..." ça c'est que dit Glamour, mais dans cet article regardons de plus prêt les profils de ces "filles tatouées", parce qu'en fait à part une ou 2 étudiantes qui entrent dans la
catégorie n°1 "j'ai un tatouage", avec une initiale posé sous l'aisselle ou une petite phrase en italique de 5cm, ou encore un petit nœud sur le pied...tout ceci est très mignon, mais on ne peut pas dire que cela puisse être fustigé par le pékin moyen, tant la chose est petite et anecdotique. Aucun emploi ne sera refusé, même pas un seul regard de travers pour ces jolis motifs. Belle-maman trouvera cela peut-être un peu mauvais genre, mais tant que ça ne se voit pas au mariage de la cousine, ça va.
Célia, 21 ans, vendeuse
"J’aimerais me faire tatouer tous le bras mais j’aurais du mal à l’assumer au quotidien."
Par contre, les autres, celles qui entrent dans la
catégories n°2 "je suis tatouée" (vous avez compris la différence ?) elles, semblent exercer des métiers tels que graphiste, créatrice, écrivain, journaliste freelance et bien mieux carrément tatoueuse. Eh oui, forcément, celles qui peuvent se permettre d'assumer leur peau colorée par une encre indélébile pour plus de 5cm carré, sont celles qui ont de toute façon une vie déjà en marge de la bonne société. Un métier artistique, joueur de rugby ou encore vendeuse chez H&M ça, ça passe. Mais le jour où vous verrez une fille comme la photo en dessous derrière le guichet de votre banque, là oui, on pourra dire que le tatouage s'est démocratisé. En même temps, ce n'est pas le but, je pense que les gens tatoués aime leur place, et la plus part s'en bat l’œil du regard appuyé de leur concierge, mais des fois, lâchez-nous la grappe et arretez de nous dire "mais t'as pensé à quand tu serais vieille".
Alors, oui évidement, il y a du mieux, et
la qualité du travail des artistes tatoueurs y est pour beaucoup faut dire.
Note personnelle : en ce moment tout le monde peut admirer à la télé les merveilleux tatouages de Fred Bousquet et Laure Manaudou dans la pub pour Cadum... comme quoi des fois, vaut mieux pas les montrer ses tatouages. Uh uh....