Rock Parlor

Il y a des mecs comme ça à qui tout réussit. Le canadien Jay Manara ne se contente pas d'être le leader de Broken Sons, qui est, perso, pas du tout du tout ma cam, et d'avoir trainé ses semelles en 1ère partie de Kiss. Le jeune homme d'à peine 25 ans s'est lancé dans le business du tee-shirt.
Fatigué (déjà ?) de tourner avec un groupe et de ne pas être payé suffisamment pour mettre du jus dans la voiture, le mec a l'idée de se faire un peu plus d'argent en créant une marque de fringues, inspirées des motifs de tatouage et de la culture rock'n'roll. Jay Manara, largement encré lui même, dépose donc ses t-shirts dans des boutiques de tatouage, et cible directement une clientèle avertie.
Ça a l'air de marcher, vu qu'un an après le lancement de la marque Rock Parlor, les t-shirts sont distribués dans plus de 30 points de vente au Canada et 5 aux Etats-Unis.
Je suis d'avis qu'il se concentre sur ce business de toute façon, parce que musicalement… comment vous dire…ah oui ici on parle de mode, donc, bref, on aime forcément le look calaveras et hirondelles de Rock Parlor. Rien à voir avec le Bling-bling de Ed Hardy by Christian Audigier, là on porte le visuel monochrome en gros sur son t-shirt, tranquille, efficace, plus comme un skateur qu'un
people sorti des Bains Douche.
Ok Rock Parlor ne révolutionne rien en matière de motif, mais je ne cracherai pas dessus si j'en croisais un. La ligne pour femme est à étoffer, alors nous attendrons.